Posté le 20 juin 2020 - par skolgwen
Danse mac (5)
Pour atterrir après tant de pirouettes musicales, moi, je réécouterais bien quelques instants de la version originale de ce bon vieux Camille ! Ici nous assistons à un concert en Pologne. Mais est-ce vraiment la version originale ? Je ne sais pas car les percussions (Adèle !) sont mises à l’honneur, en présence de tout un orchestre.
Enfin, voici un exemple d’utilisation du thème de la danse macabre dans le domaine des arts. Il s’agit de fresques réunissant dans la même farandole, des vivants et des squelettes. C’était un motif assez répandu au Moyen-Age et à la Renaissance, souvent peint dans les églises. Ce n’est pas destiné à faire peur ou à dégouter le spectateur mais plutôt à le faire réfléchir à la fragilité de la vie.
Danse macabre, église de la Ferté Loupière.
Ça montre surtout que les riches et les puissants sont égaux avec les plus pauvres puisqu’ils devront mourir de la même façon. Tu devines sans doute pourquoi ce thème intéressait les gens du Moyen-Age : on ne vivait pas très vieux, en moyenne, et la vie était plus fragile qu’aujourd’hui (on n’avait pas beaucoup de moyens de soigner les maladies). Du coup, on peut penser que les gens ne pouvaient pas oublier que la mort, ça fait partie de la vie…
Regarde celle-ci : elle est plutôt drôle finalement ! Je suis assez certain que Camille Saint-Saëns connaissait ce type de fresques ou de peintures et que son poème symphonique y faisait un clin d’œil !
Danse macabre, monastère des Bernardins, à Cracovie (Kraków, Pologne.
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